dimanche 3 avril 2016

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mardi 23 février 2016

éditorial de lundi 22/02

Code du travail : une provocation qui ne doit pas rester sans réponse

La loi sur le Code du travail qui sera présentée par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, a été dévoilée. Ce projet, écrit sous la dictée du Medef, est une nouvelle déclaration de guerre contre le monde du travail.
Le gouvernement parle de « flexi-sécurité ». On voit bien la flexibilité ! Toutes les limitations de la durée du temps de travail sautent. Par accord d’entreprise, la durée maximale pourrait être portée à 12 h par jour et à 48 h par semaine. Et avec accord de l’inspecteur du travail, elle pourrait même aller jusqu’à 60 h.
Non seulement les 35 heures n'existent plus que sur le papier, mais les heures supplémentaires seront de moins en moins payées puisque la majoration légale descendrait à 10 % et puisqu’il deviendrait possible de les comptabiliser sur une, deux, voire trois années.
Mais où est la sécurité ? Où est la sécurité quand les salariés pourront être licenciés dès que les commandes de l’entreprise baisseront, ou dès que la direction prétextera un manque de compétitivité ? Où est la sécurité quand le gouvernement s’échine à défaire le mince filet de protection que constituent les indemnités prud’homales ?
Et ce n’est sûrement pas en réduisant les allocations chômage que le gouvernement « sécurisera » les salariés alors qu’il y a six millions de chômeurs !
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Extrait de l'allocution de Nathalie Arthaud à la fête de Saint-Denis à propos de la réforme du code du travail

samedi 13 février 2016

Avant le remaniement comme après, un gouvernement de combat contre le monde du travail

Communiqué du 11/02/2016
Beaucoup de bruit pour rien ! Hollande et Valls se vantent du « renouvellement » du gouvernement, mais en matière de renouvellement, ils n’ont rien trouvé de mieux que de recycler l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Quelques nouveaux noms n’y changeront évidemment rien – ce gouvernement restera fidèle à sa ligne : être aux ordres du Medef et du grand patronat. De la destruction programmée du Code du travail à la baisse annoncée des indemnités chômage, en passant par les milliards distribués à fonds perdu aux licencieurs, le gouvernement Valls 1, 2 ou 3 reste l’ennemi de tous les travailleurs. Ceux-ci n’auront d’autre choix que de le combattre pour mettre fin à la dégradation catastrophique de leurs conditions de vie et de travail.
Nathalie ARTHAUD

mercredi 10 février 2016

éditorial du 08/02/2016

Migrants : honte aux dirigeants européens !

Alors qu’Alep est bombardée sans relâche depuis plus d’une semaine par l’armée de Bachar al-Assad et l’aviation russe, des dizaines de milliers de Syriens ont fui et sont bloqués à la frontière turque dans des conditions effroyables.
Pour se dédouaner, les Européens exhortent la Turquie à ouvrir sa frontière. Il faut, bien sûr apporter une aide d’urgence à ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à bout de force. Mais les dirigeants européens, qui donnent des leçons d’humanité à la terre entière, n’ont décidément aucune honte !
S’il y a, chaque semaine, des dizaines de noyés en mer Egée, c’est parce qu’ils ont fermé les frontières de l’Europe. Au sein même du continent, ils ont encore érigé des murs et des barbelés. Si bien que ceux qui ont survécu à la traversée de la Méditerranée doivent encore prendre le risque de mourir écrasés, électrocutés ou épuisés avant de parvenir dans le pays où ils pensent avoir un avenir.
Face à la Turquie, les dirigeants de l’UE brandissent la Convention de Genève qui oblige à accueillir les réfugiés, mais, ils refusent de le faire eux-mêmes. Sans parler de l’Allemagne et la Suède qui ont adopté leur propre politique, les 26 autres pays de l’UE se sont péniblement mis d’accord pour relocaliser, comme ils disent, 160 000 migrants. A ce jour, ils n’en ont pas accueilli 1000, quand la Turquie compte 2,5 millions de réfugiés. 
L’Union européenne a sous-traité la gestion des réfugiés à la Turquie et à la Grèce. En échange d’une aide financière, ces deux pays sont censés renforcer leurs contrôles aux frontières et faire le tri entre « vrais » et « faux » réfugiés, étant entendu qu’aux yeux des gouvernants, la misère et la famine ne font pas partie des persécutions.
Exactement comme les villes riches payent des amendes plutôt que de construire leur quota de logements sociaux, l’UE paye la Grèce et la Turquie pour recevoir le moins de migrants possible. Et, comme des migrants arrivent encore à passer entre les mailles du filet, voilà maintenant, qu’elle menace de couper les vivres à ces deux pays !
C’est une politique abjecte, de bout en bout. Les dirigeants européens sont de ceux qui ont semé le chaos au Moyen-Orient. Pour préserver leurs intérêts dans la région, ils se sont alliés aux pires dictatures, ont armé telle bande contre telle autre, sans jamais se soucier des populations.
Et ils continuent, aujourd’hui, en rejetant les femmes et les hommes victimes de ces guerres, de l’oppression et de la misère qui en découlent. Pire, ils les traitent comme des pestiférés. Car il n’y a pas d’autre mot !
Cette semaine, un politicien belge a demandé aux habitants de Zeebruges de ne pas nourrir les migrants qui essayent de passer en Angleterre !
En France, le moindre centre d’asile fait l’objet d’oppositions et de fantasmes. C’est d’autant plus révoltant que les demandeurs d’asile n’arrivent qu’au compte-gouttes et que le plus gros « problème » est posé par les 4 000 ou 5 000 migrants du camp de Calais, qui ne rêvent que de partir !
Tout est fait pour tuer tout élan de solidarité. Tout est fait pour que l’on ne puisse pas s’identifier à ces femmes et ces hommes. On nous parle d’afflux massif ou de submersion, comme si un continent de 500 millions d’habitants ne pouvait pas venir en aide à deux ou trois millions de personnes. Comme si avec de l’organisation et un peu de moyens, il n’était pas possible de leur donner refuge dans des conditions dignes !
En France, du Front national au gouvernement PS, tous instrumentalisent les peurs et agitent la nécessité de se méfier des migrants, de sécuriser les frontières, de multiplier les contrôles. Ils se servent des migrants comme d’un chiffon rouge pour faire diversion et faire oublier les véritables responsables de la catastrophe du chômage, des inégalités et du recul de nos conditions de vie.
Pour conserver le pouvoir, les dirigeants ont intérêt à ce que les travailleurs se divisent et s’opposent. Ils ont intérêt à ce que les pauvres s’en prennent à d’autres pauvres. Les migrants sont utilisés comme des boucs émissaires pour canaliser la colère des classes populaires.
Ce qui dérangerait les possédants, c’est que les migrants et les travailleurs d’Europe s’entendent et se reconnaissent comme faisant partie de la même classe des exploités : des exploités confrontés aux bombes et acculés à la misère et à l’exode pour les migrants ; des exploités confrontés au chômage et à l’exploitation ici.
Tous ces maux ont une source unique, la course au profit et la domination d’une minorité sur toute la société. Et c’est ensemble que nous pourrons la combattre.

lundi 25 janvier 2016

Conseil Départemental de l'Essonne (91) : Les agents en colère !

La colère gronde chez les agents de l'Essonne contre le projet de budget du Conseil Départemental qui prévoit une série d'attaques contre les personnels et les services sociaux :
Au prétexte de la dette du département, celui-ci voudrait carrément supprimer les 9 jours de congés qui étaient octroyés en plus des 5 semaines légales ! Cette décision s'ajoute à la suppression de primes. C'est aussi le fonctionnement des services sociaux qui est attaqué puisque depuis le début de l'année il n'y a plus aucun moyen pour les assistantes sociales de payer une chambre d'hôtel pour l'hébergement d'urgence de femmes ou de mineurs, alors même que les foyers sont tous pleins... Pour couronner le tout, Durovray, le président (LR) du Conseil Départemental, a aussi annoncé des reports de paiement aux associations d'arriérés de plusieurs mois de l'année 2015, paiements qui seraient étalés sur 6 ans… de quoi paralyser bien des associations et pousser à des suppressions d'emplois.
Autant dire que l'assemblée générale du vendredi 15 janvier, qui a réuni près de 500 participants, a vu s'exprimer la colère. Et lundi matin c'est près de 700 agents, des services départementaux d'Evry mais aussi venus de dizaines de collèges, ou encore de très nombreuses assistantes sociales des Maisons des Solidarités, qui se sont retrouvés tous ensemble à Evry. Casseroles et sifflets ont répondu aux grilles fermées du Conseil Départemental et aux gaz lacrymogène de la police !
La droite aux affaires depuis les dernières élections a beau jeu d'accuser la gauche d'être responsable...cela ne trompe personne. La tentative de Guedj l'ancien président (PS) du Conseil Général de prendre la parole face aux manifestants a été huée autant que le refus de Durovray le président de la majorité de droite actuelle de recevoir une délégation !
Pas question d'en rester là et d'accepter les conséquences de leur politique : des préavis sont déposés pour toute la semaine et rendez-vous a été pris pour une nouvelle manifestation vendredi matin prochain à Evry.